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Le rideau est tombé ce samedi 26 octobre 2024 à Grand-Bassam sur l’atelier de réflexion sur la mise en œuvre des recommandations issues des discussions sectorielles entre le Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation et les faîtières syndicales.
Pendant 3 jours, de jour comme de nuit, la Ministre Mariatou Koné et ses collaborateurs étaient aux côtés de leurs partenaires sociaux pour examiner et documenter chacune des revendications à caractère financier et administratif.
Ces rencontres ont enregistré également la présence des experts du Ministère d’Etat, Ministère de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration, et du Ministère en charge du Budget et des Finances, ainsi que des représentants des associations de parents d’élèves.
Dans son adresse de clôture, elle a insisté sur le fait «qu’il n’y a pas le feu dans la maison. La crise fait partie du fonctionnement de toute société. Mais quelle qu’elle soit, c’est par le dialogue qu’on arrive à des solutions et à des compromis.»
Poursuivant, elle a indiqué que de 2011 à 2021 où elle est arrivée à la tête de l’éducation, il y a eu 3 grèves qualifiées de sauvages (2017, 2019 et 2020). D'ailleurs parmi les revendications des enseignants, outre la question des primes, figure la question du reversement des ponctions faites pour cause de grèves antérieures, etc.
Les discussions se sont déroulées dans une ambiance conviviale, fraternelle et sans tabou. Sur la base de la confiance mutuelle, un rapport a été produit et validé par toutes les parties, qui sera transmis au Comité Consultatif du Ministère d’Etat, Ministère de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration.
L'esprit de conciliation et d'écoute qui a toujours caractérisé la Ministre Mariatou KONE était visible.
Éclats de rires, poignées de mains, échanges en toute intelligence en plénière comme en ateliers, repas commun, et mieux, la ministre a séjourné à Grand-Bassam, pendant ces trois jours, dans le même complexe hôtelier que ses ''partenaires ''.
Un climat apaisé, une belle image de l'école ivoirienne comme elle l'a toujours prôné.
Elle l'a d'ailleurs réitéré à l'entame de cet atelier. Pour elle, rien ne vaut le dialogue, l'arme des forts et non des faibles, comme le disait le Président Félix Houphouët BOIGNY. Surtout que c'est par le biais du dialogue que les enseignants ont trouvé des solutions à certaines de leurs préoccupations.
Au nombre de celles-ci, la suppression des cours de mercredi et l'abrogation de l'arrêté interdisant l'activité syndicale aux directeurs d'écoles.